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Observatoire Congolais de la Mondialisation
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Energies renouvelables et Mondialisation

LES ENERGIES RENOUVELABLES CONGOLAISE ET LA MONDIALISATION 
 
Au moment ou les economies de pays en voie de developpement continuent a subir de plein fouet les effets dela mondialisation, on constate malheureusement que les inegalites creusent plus que jamais les ecarts entre pays developpes et sous- developpes .Parmi les causes presidant a cette distorsion, on note ,autres, le manque des unites de productionde grande envergureet le manque de reseaux de production et et de distributiond’electricite viable, propices a promouvoir l’eclosion d’un developpementintégre et intégral.Ce qui, du reste, conditionne en grande partie les rouages d'autres facteurs. Cette insuffisance de desserte en électricté entraîne une lenteur tant au niveua du développement de grandes unités de production, grandes consommatrices de l'énergie électriqu, qu'au niveaudes populations( urbaines et locales), principales bénéficiaires des biens et servicesqui n'y peuvent acceder significativement par manqued'organisationet de fonctionnementdes services publics adéquats que les Etas sont censés mettre en place.C'est le cas notamment de la République démocratique du Congo qui , malgré d'énormes potentialités en ressources naturelles et énergétiques, n'arrive pas satisfaire la demande locale en ce qui concerne la fourniture et la dstribution de l'énergie électrique.Fort malheureusement, la Rdc figure parmi les pays du sud qui présentent un grand déficit dans la distribution de l’énergie électrique. Le manque de réseaux de distribution d’électricité sur toute l’étendue de son territoire, constitue l’un des motifs fondamental de retard de son développement, dû surtout au manque des politiques énergétiques efficaces susceptibles de de déboucher sur un développement durable, et cela malgré les potentialités en ressources naturelles énormes que regorge ce pays dans ce domaine hautement stragégique de l'énergie.  
Eu égard à ce qui précède, nous sommes persuadés que les énergies renouvelables peuvent, si elles sont bien exploitées, pallier la carence en énergie qui entrave le bon fonctionnement des d activités dans les milieux urbains et dans le Congo profond. Ce qui va créer une certaine autonomie dans ce domaine de l’énergie et, par conséquent, promouvoir l’économie nationale.Ces énergies sont des sources fiables où de moyenne puissance qui à priori, paraissent mieux adaptées à des besoins très dispersés. Dans ce cas, il est évident que l'on puisse décrire succinctement ses différentes formes et sa vocation à satisfaire à des besoins sociaux. 
Et, tout laisse à présume que pour la Rdc, une bonne politique d'investigation et d'exploitation des ces énergies accroîtra le taux de desserte à moyen et à long terme, par conséquent assurera la viabilité économique et l'insertion de son économie dans la mondialisation. 
En effet, cette appellation des énergies nouvelles et renouvelables consacre la reconnaissance de ces énergies qui avaient d'abord porté une étiquette de "Nouvelles", "d'alternatives" ou de "douces" par opposition aux énergies traditionnelles(pétrole et houilles…). On a pris cependant l’habitude de regrouper sous ce nom tout un ensemble de technique fort différentes à satisfaire les besoins de l’homme en matière énergétique. 
Outre l’énergie solaire , il existe plusieurs énergies nouvelles , formant un ensemble hétérogène et n’ont d’autres caractéristiques communes que de fournir chacune avec ses caractères propres une certaine gamme de puissance énergétique. 
Aussi, faut-il noter que l’intérêt porté a ces filières depuis déjà trois décennie a connu des fluctuations qui trouvent principalement leur origine, non seulement dans l’évolution du contexte politico-économique à travers les deux chocs pétroliers(entre 1970 et 1980), mais aussi dans le risque majeur lié aux énergies traditionnelles et de façon générale dans la prise de conscience de grands enjeux de portée mondiale liés au binôme « développement-environnement ». 
De là , l’énergie émise par le soleil constitue de loin la principale source des énergies nouvelles. Mais cette énergie rayonnée par le soleil à la surface du globe en bien d’autres formes d’énergies dont on ne peut tirer parti de multiples façons. C’est pourquoi, généralement, on coutume de qualifier cette forme d’énergie, d’énergie solaire dont les technologies aisément maîtrisables sont adaptables aux situations de toutes les régions en fonctions de besoins . 
On peut l’utiliser d’une part, par les vents qu’elle engendre, c’est l’énergie solaire, à la fois abondante et gratuite dont l’exploitation est fonction de données climatiques(direction de vents, pressions atmosphériques…), ou par les eaux naturelles qu’elle met en mouvement, c’est l’énergie hydraulique, c’est l’une des principales de production de l’électricité, elle est renouvelable et apte à satisfaire les besoins et offre une grande fiabilité pour sa durée de vie. D’autre part, la nature se charge elle même d’emmagasiner l’énergie solaire qui est captée et stockée par les plantes grâce la photosynthèse , les bois et les végétaux constituent des sources importantes d’énergies, c’est l’énergie de la bio-masse englobant les matières biodégradables. 
Aussi, la mer emmengasine dans ses eaux superficielle l’énergie du rayonnement solaire, c’est l’énergie thermique des mers . 
Par ailleurs, en dehors de ces énergies, on y ajoute l’énergie geo-thermique liée aux températures élevées régnant à l’intérieur de la terre. Tout reste fonction de la nature géologique exploitable surtout dans les régions ç activités volcaniques récentes. A ce sujet, l’Est de la Rdc offre des possibilités énormes de développement de cette énergie ne dépendant pas des conditions climatiques ou atmosphériques. 
Enfin, eu égard de cet inventaire d’énergies, il appert d’une évolution sérieuse de l’intérêt de chaque filière soit développée en fonction des besoins socio-économiques. En Rdc, il faut saluer le efforts que déploie la commission nationale de l’énergie, organe technique du gouvernement , ayant fait de nombreuses preuves. C’est le cas notamment du centre de démonstration s des énergies renouvelables à Kikimi et ailleurs. 
Dans tous les cas de figures, décider de faire appel aux énergies nouvelles c’est aussi procéder à l’investissement, ce qui demande une estimation sérieuse et une forte volonté politique et ce , dans le désir de conquérir une certaine autonomie énergétique. 
Plus ce taux de desserte sera élevé, autant le niveau de populations sera élevé et moins ces dernières subiront négativement les effets de la mondialisation, car il n’y a un véritablement développement économique sans une véritable politique énergétique pour promouvoir les grandes firmes compétitives. Il se révèle que la Rdc à tout à gagner en rentabilisant les énergies renouvelables. En définitive, il ne plus l’ombre d’aucun doute qu’avec sa position géographique à l’équateur et ses ressources hydrauliques la Rdc peut relancer son développement.  
Ntumba – Mukendi Freddy  
Juriste economiste 
Email :diffre5@caramail.com 
Tel :243818118661 
 
 
 
LA PROBLEMATIQUE DES ENERGIES 
EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 
 
 
Comment la RDC devra -t- elle s'adapter vis à vis du protocole de Kyoto sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre? 
 
LA PRODUCTION D'ENERGIE EN RDC 
 
La RDC produit plusieurs types d'énergie pour son développement économique et social. Sur le plan géographique, la RDC a l'avantage de se trouver dans une zone équatoriale comprenant une grande forêt. La RDC possède également un réseau hydrographique très dense et son littoral contient du pétrole. 
 
La RDC possède donc un potentiel immense pour la production de l'énergie.  
A cet effet, elle doit se conformer au protocole de Kyoto pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre. 
 
L'ENERGIE HYDROELECTRIQUE 
 
Le potentiel hydroélectrique de la RDC est immense; c'est l'un de plus riches du monde; on l'estime à 100 millions de kilowatts, il est équipé d'une trentaine de centrales situés au Bas congo, au Katanga et dans la région de l'Est. 
 
Le 1/3 du potentiel hydroélectrique de la RDC, soit 30 millions de kilowatts sont concentrés sur le site d'Inga sur le fleuve Congo. 
 
Cette richesse reste encore peu exploitée bien que les centrales hydroélectriques fournissent les 3/5 du total général de l'électricité produite. 
 
LE PETROLE 
 
Les recherches pétrolières ont abouti, fin 1975, à la mise en exploitation du gisement off shore de Moanda, qui à fourni en 1994 6.600.500 barils de pétrole brut. 
La RDC exploite également dans la zone à terre (on shore) de 4980Km2.  
Il existe trois concessions situées le long de l'océan Atlantique. Il s'agit de:  
 
Ø La concession Liawenda - Kinkasi 
Ø La concession Muanda -Banana 
Ø La concession Est -Mibale 
 
La production de pétrole brut en 1994 à été de 2.370.014 barils de pétrole. 
 
L'impact des produits pétroliers sur l'environnement et la santé. 
 
La pollution atmosphérique menace la santé publique dans tous les pays du monde. Cette pollution est causée par les gaz à effet de serre que dégagent les voitures, les camions, les navires et les avions. Tous ce moyens de transports n'utilisent pratiquement que de carburant issus du pétrole, qui sont polluants. 
La pollution atmosphérique s'est aggravée car le monde compte 750 millions de véhicules en 2004 (50millions en 1955). C'est ainsi que certains constructeurs automobiles proposent des voitures moins polluantes ou non polluantes. Toyota a déjà mis sur le marché une voiture hybride qui consomme du courant électrique et de l'essence. Mais ce genre de voitures n'est pas encore à la porté des bourses des congolais. 
 
LE BOIS 
 
La RDC possède d'immenses réserves de bois (100 millions d'hectares de forêts), longtemps utilisées pour la chauffe des machines, des locomotives et des bateaux. Aujourd'hui le bois n'est qu'un combustible pour la cuisine et le chauffage domestique. 
 
L'impact de l'utilisation du bois et du charbon de bois sur l'environnement et la santé. 
 
L'utilisation abusive du bois de forêt crée la déforestation qui favorise les changements climatiques, notamment le réchauffement de la planète. 
 
La RDC devra arrêter la déforestation tout en mettant sur pied une politique de reboisement. Car les arbres en absorbant le dioxyde de carbone (CO2), réduisent ainsi l'effet de serre 
 
LE CHARBON 
 
Le charbon est extrait du gisement de la luéna et de la Lukuga, dans le Katanga. Cette production est entièrement absorbée par la cimenterie de Kalemie. 
Pour ses fonderies et ses machines à vapeur, la RDC doit importer du charbon. 
 
 
L'impact du charbon sur l'environnement et la santé. 
 
La consommation de charbon pour se déplacer, se chauffer ou faire fonctionner une usine, dégage une quantité plus ou moins grande de gaz à effet de serre. 
Le charbon est responsable de la pollution atmosphérique qui pose des problèmes de santé publique. 
 
Pour réduire ces émissions de gaz à effet de serre, il faut donc des économies d'énergie par de nouvelles technologies plus "propres " 
 
LES FREINS A UN ENVIRONNEMENT SAIN EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO 
 
1. La culture (mentalité) 
 
Les populations congolaises se sont habituées à vivre dans un environnement malsain depuis très longtemps. 
Elles n'ont pas conscience qu'elles doivent vivre dans un milieu propre. Les villages et les villes sont très salles. On y trouve des immondices partout et les populations ne s'en préoccupent pas. 
Le gouvernement ne fait aucun effort pour assainir cet environnement. 
En RDC, vivre dans la saleté est devenu une chose normale. Il y a même un adage qui dit que: "le congolais ne meurt pas par les microbes " une telle mentalité peut conduire toute une population à la dérive à travers le contact avec plusieurs maladies. 
Ainsi, il est extrêmement difficiles que les congolais et même le gouvernement congolais puissent voir le danger des gaz à effet de serre; car vue que ces gaz, s'échappent dans l'atmosphère, les gens ont difficile à penser que cela est nuisible pour l'environnement et la santé. Certains disent que c'est une affaires des occidentaux . 
 
2. La pauvreté 
 
La RDC traverse une crise socio -économique très avancée depuis une trentaine d'années. cette crise a donc conduit à la paupérisation de l'Etat et surtout à la paupérisation de la population. 
 
Le gouvernement congolais a en effet comme priorité dans son cahier de charge, la tâche de relever et d'améliorer les conditions socio - économiques. 
Parmi les priorités du gouvernement congolais, nous citons: l'assainissement des finances publiques par une politique fiscale et budgétaire orthodoxe, la lutte contre l'inflation de la monnaie, la lutte contre le déficit de la production agro -alimentaire; la reforme de l'éducation.. etc. 
Le constat est que l'environnement ne constitue pas tellement la priorité du gouvernement. 
La crise conjoncturelle et structurelle de la RDC a reléguée l'environnement au dernier plan. 
 
LA QUESTION DES ENERGIES RENOUVELABLES OU ENERGIES PROPRES 
 
Par énergies renouvelables, on entend les énergies qui sont inépuisables ou illimitées. Il s'agit notamment de l'énergie solaire, éoliènne,, hydraulique, géothermique et biomasse. 
Ces différents types d'énergie ont l'avantage de ne pas dégager de gaz à effet de serre. Leur développement est nécessaire si l'on veut réduire les émissions dues aux énergies fossiles (pétrole, charbon, gaz). 
La RDC possède des potentialités énormes pour développer les énergies renouvelables. Du point de vue géographique et climatique le pays est bien pourvu. Il se trouve de part et d'autre de l'équateur; il possède une forêt immense (6,5es réserves mondiales), un réseau hydrographique très dense, des ressources géothermiques, des masses d'air qui soufflent au nord -est, au sud -est et à l'est de l'équateur. 
 
 
CONCLUSION ET SUGGESTIONS 
 
Le protocole de Kyoto dit que les pays industrialisés généralement grands pollueurs doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 5,2'ici l'an 2012. 
Malgré que les pays sous développées ne sont pas concernés par ce protocole, ils peuvent aussi s'y conformer. Car la pollution atmosphérique ou le réchauffement de la planète sont des problèmes mondiaux. 
La RDC peu donc lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. Le gouvernement devrait créer un fonds de dépollution industrielle financé par la banque mondiale et le fonds monétaire international ou financé par d'autres organisations internationales. 
La lutte contre la pollution devra être concomitante à la lutte contre la pauvreté. Le gouvernement devra mettre un programme de vulgarisation sur les émissions de gaz à effet de serre afin de sensibiliser les congolais.  
En fin, le gouvernement devra fournir des efforts pour changer les mentalités des congolais face à l'environnement. 
 
BAZA FUTI 
Licencié en Sciences Economiqus Université de Kinshasa 

  
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Modifié en dernier lieu le 13.12.2004
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