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Immmigration clandestine en Rdc

IMMIGRATION CLANDESTINE :UN OBSTACLE A L'INTEGRATION DU CONGO-KINSHASA A LA MONDIALISATION 
A l’instar d’autre peuple des pays déshérités, les Congolais ne résistent pas à la sirène de l’occident. Nombreux sont ceux-là qui caressent le rêve de fouler le sol du vieux continent, considéré comme leur eldorado. 
Pas plutard qu’il y quelques jours , des centaines des militaires congolais sont rentrés à Kinshasa le jeudi 14 octobre2004 où on devrait leur décerner des brevets de participation à la session de formation des instructeurs des Forces armées de la Rdc. Cependant, une dizaine d’entre eux ont manqué curieusement à l’appel. 
A en croire le journal Potentiel qui cite le porte parole du ministère de la défense, douze militaires participant à cette formation sont, depuis début octobre 2004, portés manquants alors qu’ils suivaient une formation d’instructeurs. 
Selon la presse belge, certains de ces hommes n’étaient pas des militaires et auraient en fait payé leur inscription à ce stage organisé par l’armée belge dans le but d’émigrer clandestinement en Europe. 
Par ailleurs, le journal potentiel a, dans sa livraison du 16 octobre 2004, annoncé que l’artiste musicien hungu Wembadio alias Papa Wemba devait comparaître devint la justice française le 25 octobre 2004. C’et à cette date que la Justice française se prononcera sur le sort de l’artiste congolais. Pap Wemba a été accusé , condamné et incarcéré en France pendant trois mois pour une affaire de trafic d’êtres humains moyennant un paiement d’au mois trois mille dollars américains. 
Papa Wemba risque dix ans d’emprisonnement si la condamnation se confirmerait. 
L’issue fatale de ce procès, indique –t-on, compromettrait le déplacement des artistes musiciens congolais vers le vieux continent. Ce trafic d’êtres humains, appelé ironiquement « phénomène Ngulu », ce qui signifie en Lingala(langue locale parlée à Kinshasa), porc, pour distinguer ces hors la loi ou pécheurs des autres émigrés clandestins qui se recrutent dans les rangs de groupes religieux.  
A ce sujet, il convient de signaler que l’immigration clandestine vers l’Europe n’a pas épargné les églises congolaises. « Les hommes de Dieu » ont crevé le plafond de l’opulence en inscrivant dans leur délégation pastorales, des émigrés clandestins contre un paiement d’un montant en devises. Et parce que ce sont des religieux, ce péché qu’on appelle immigration clandestine est blanchie pour porter le nom de « meme », allusion faite à l’agneau dans la bible , un animal inoffensif typifiant le Seigneur Jesus-Christ ou encore les saints qui sont conduits par l’esprit saint. 
Dans le même contexte, des émigrés clandestins se recrutent parmi les délégations sportives où on assiste de temps à autres à des évasions à répétitions. 
A qui la faute ? 
 
De prime abord, la responsabilité de cette expatriation des ressources humaines incombe au gouvernement congolais qui s’est révélé incapable de créer des emplois et de rémunérer, comme il se doit, les agents et fonctionnaires de l’Etat. 
Les barons de différents régimes congolais ne sont pas étrangers à cette débâcle nationale,ils ont instauré un système de transfert des capitaux et autres avoirs acquis facilement en Rdc vers le vieux continent qu’ils considèrent plus sûr et sécurisant. 
Les vedettes musicales , devenues par moments, les modèles de la société sont également dans le sérail des personnes ayant aliéné la mentalité de la jeunesse congolaise en lui miroitant un empire chimérique battu dans le vieux contient. Ces artiste ont fait croire aux jeunes désœuvrés congolais que l’Europe est synonyme du bonheur. 
Qui est perdant ? 
 
Le grand perdant c’est le pays qui s’appelle la république Démocratique du Congo. Car avec cette extravasion humaine et mentale, on est enclin de soutenir que l’avenir de la Rdc est compromis étant donné qu’un pays qui se vide des ses ressources humaines ne peut prétendre amorcer un programme de développement cohérent.Pire encore, les ressources humaines candidates và l'immigration clandestine vivent en Europe dans des conditions illégales. De ce fait, elles sont exploitées etservent de main d'oeuvre, parfois pas dans les leurs domaines de formation. Ces Congolais, lorsqu'ils rentreront au pays, seront non seulement amortis mais aussi et surtout, désorientés. 
 
CE QUI RESTE A FAIRE 
 
Le gouvernemeent devra réaliser que le développement est d'abord endogène. Ensuite, il nous revient de constater que François Perroux n'avait pas tort de soutenir que le développement est un changement des facteurs mentaux. Ce qui nécessiterait de garands efforts susceptibles de changer les mentalités de la population par une éducation de masses basée sur l'importance du travail au détriment de la loi de moindres efforts. Car, c'est seulement par le travail et les sacrifices que la Rdc pourrra sortir de l'ornière de la misère et participer avec dignité dans la mondialisation de l'économie.  
 
Pierre Emangongo Kunga 
Journaliste internationaliste 
Tél 243815015101 
 

  
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Modifié en dernier lieu le 26.10.2004
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