ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
Observatoire Congolais de la Mondialisation
 Home  | Album-Photo  | Contact
L'accès du pays dans la mondialisation

Obstacle à la mondialisation. 
 
La République Démocratique du Congo fait face à une guerre d’usure vieille de quatre ans, avec un bilan macabre d’au moins deux millions de morts. Dans la foulée, de nombreux acteurs dans l’ombre ne cessent de fabriquer des rébellions avec autant des seigneurs de guerres. 
 
Dans l’entre-temps, plusieurs enquêtes et études confirment qu’actuellement les causes de la guerre du Congo sont avant tout économiques, ensuite viennent des considérations relatives à la nationalité et autres revendications politiques.  
 
A cet effet, les vrais acteurs de la crise Congolaise, en l’occurrence les sociétés multinationales, le Rwanda, l’Ouganda, la RSA, les Etats-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne, la Belgique, la France et autres pays Occidentaux et Africains, se sont servis gracieusement durant les quatre ans du chaos et de la confusion dans ce sous continent de l’Afrique Centrale. 
 
Aussi tentent-ils de jeter des peaux de bananes sur le chemin Congolais au seul motif de continuer à piller systématiquement les incommensurables potentialités économiques de la RDC. 
 
Pour y parvenir, les pillards de la RDC se rabattent sur les politiciens Congolais, qui du ,reste, brillent par leur médiocrité notamment par le manque de personnalité et de nationalisme. 
 
Pendant ce temps, le climat ou la situation macro-économique dans le Congo profond ne rime pas avec les investissements ou n’attire pas les capitaux fébriles appelés aussi "hot money". La reprise des affrontements dans le nord-ouest du pays, la démission de l’ancien Ministre des Finances Freddy Matungulu, soutenu par les 
Institutions de Bretton Woods et la non application des accords de Prétoria signés le 17 décembre dernier font planer des doutes dans le chef des investisseurs Etrangers. 
 
Cette situation risque même de compromettre l’éligibilité en janvier 2003 de la RDC à la loi Américaine sur la croissance, le commerce et l’opportunité avec l’Afrique. Faveur que l’Administration Bush conditionne l’entrée en vigueur par la formation d’un gouvernement d’union nationale en RDC ou encore l’application des accords de Prétoria. 
 
 
Au plus profond du malaise, toutes les manœuvres des politiciens en quête de positionnement s’érigent à la fois en goulot d’étranglement quant aux activités de paisibles citoyens et à l’afflux des capitaux étrangers sur le marché Congolais. Ce qui entraîne sans nul doute l’aggravation de la pauvrété, la fuite des cerveaux, le ralentissement des activités, l’instabilité monétaire, la détérioration du terme de l’échange, la chute du pouvoir d’achat de la population, l’inaccessibilité du pays à la technologie de pointe et la baisse de la production nationale des biens et services. 
 
Or sans la production, le Grand Congo ne représente, sur le marché international des biens et services, que l’ombre d’un géant aux pieds d’argile. Et cela parce qu’il n’aura presque rien à échanger sur le marché, avec comme conséquence majeure le risque de marginalisation sur le marché. 
 
Ce qui accrédite la thèse selon laquelle la politique ou mieux la médiocrité criante de la classe politique Congolaise constitue un obstacle de taille à l’accessibilité de la RDC à la mondialisation économique. 
 
Pierre Emangongo Kunga 
 

  
(c) Observatoire congolais de la Mondialisation - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 17.04.2003
- Déjà 4626 visites sur ce site!