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Agriculture Congolaise

L’AGRICULTURECONGOLAISE FACE AUX ENJEUX DE LA MONDIALISATION 
 
Dans le cadre du plan triennal de relance de l’économie congolaise, le secteur de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche figure en bonne place. 
 
Deuxième secteur en importance après celui des mines, l’Agriculture congolaise est l’une des plus diversifiées du continent africain dont les performances attendues feront du Congo le grenier 
de toute l’Afrique. 
 
Soucieux de redonner à cette activité sa place dans l’économie nationale et internationale, le gouvernement congolais-appuyé par des bailleurs de fonds multilatéraux-a rendu public au mois d’août de l’exercice en cours un plan de relance. 
 
En effet, par le biais d’un crédit IDA, la Banque Mondiale a accepté de financer ce plan à concurrence de 29 millions de dollars dans le cadre du « programme multisectotiel d’urgence pour la réhabilitation et la reconstruction », 
programme contenu dans le plan triennal 2002-2005 dont l’apport de la Banque Mondiale se chiffre à 454 millions de dollars américains. 
 
L’essentiel des fonds décaissés en faveur de l’Agriculture Congolaise (29 millions de dollars) sera consacré à la réhabilitation des aires de culture du café, du cacao, du coton et du palmier à huile. 
 
Le solde restant va servir au financement des besoins de la professionnalisation et de la 
modernisation du secteur de l’agriculture, pêche et élevage. 
 
Depuis l’indépendance du Congo obtenue le 30 juin 1960, le café, le cacao, l’huile de palme, le coton et l’hévéa constituent les principales cultures d’exportation. 
 
Entre 1960 et 1965, le Congo a été le producteur mondial de l’huile de palme. Quant au café, il occupait, jusqu’à la fin des années 80, la place de premier produit agricole d’exportation après le cuivre, le diamant et le pétrole. Les recettes d’exportations provenant du café représentaient 15u produit intérieur brut congolais. 
 
Au sujet du cacao, l’Office national du café, un organisme public qui s’occupe du conditionnement et de la commercialisation des cultures de 
rapports, projette de relancer la culture du cacao après la fin de la guerre. 
 
Des étendues de cette culture qui se trouvent pour la plupart en territoires sous contrôle rebelle. Des sources concordantes affirment que des cabosses du cacao arrivées à maturité pourrissent sur les arbres abandonnés et non 
entretenus. 
 
Quant à la culture du coton, il subit le même sort que le cacao. Autosuffisant en coton jusqu’à la fin de la décennie 80, le Congo et ses industries textiles sont contraints d’en importer pour leurs besoins. La fin de la guerre et la réunification du pays va permettre de relancer les activités de production du coton congolais dont les plantations et les infrastructures de 
conditionnement sont entre les mains des mouvements rebelles congolais. 
 
Par 
Hervé BOMEY 
yendula@yahoo.fr
 
Tél: 24398171631

  
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Modifié en dernier lieu le 24.08.2003
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